Jardin – protège moi dans tes bras
De longs bras de bois et de plumes
Cache moi dans les plates-bandes d’herbes sauvages
Fait vibrer l’aviation des insectes
Protège moi de moi-même, le citadin
Le piéton aux parcours obsessionnels
Je veux me perdre en toi
Me perdre serait alors me retrouver
Accepter d’être l’humain
Chose aujourd’hui impossible
Aujourd’hui je dis – je suis une guêpe
Et je vole le miel à qui en possède
Jardin tu m’émerveilles
Mes idées sont géantes
Et c’est bien pour celui qui veut toucher les étoiles.
PNB 12 II 19